Avant toute chose, respecter les mesures d’Urgence
Les amputations sont toujours des traumatismes complexes qui constituent pour le chirurgien un véritable challenge.
Toutes les amputations ne peuvent pas faire l’objet d’un geste de replantation, cela dépend du siège de la lésion, de l’ancienneté du traumatisme.
Un patient fumeur qui ne souhaite pas arrêter de fumer ne peut pas faire l’objet d’une réimplantation.
Lorsque la réimplantation est possible, le résultat reste malheureusement incertain même entre les mains expertes d’un chirurgien spécialisé.
Toutes réimplantations supposent une surveillance minimale en hospitalisation.
En effet des thromboses secondaires liées au traumatisme initial peuvent survenir dans les 10 premiers jours et induire une nécrose secondaire du fragment amputé.
Une fois cette période critique des 10 jours passés, le patient peut avoir la certitude que l’extrémité replantée pourra être conservée.
En revanche, de nombreux problèmes secondaires compliquent souvent l’évolution, la cicatrisation cutanée est longue, la consolidation de l’os peut ne pas se faire, l’extrémité reste très souvent raide et a du mal à récupérer une bonne sensibilité.