Les os de la paume de la main s’appellent les métacarpiens et les os des doigts s’appellent les phalanges.
Les fractures des métacarpiens :
Elles sont le plus souvent consécutives à des chutes sur la main poing fermé, mais il s’agit également trop souvent de coups de poing volontaires dans un mur ou une porte.
Il existe une grande variété de fractures de métacarpiens, elles peuvent être articulaires ou extra-articulaires.
Ces fractures nécessitent l’avis d’un spécialiste afin de déterminer le traitement qui sera le plus adapté.
Les fractures extra-articulaires peuvent tolérer de légers déplacements sans toutefois nécessiter un traitement chirurgical.
Les fractures articulaires et les fractures extra-articulaires déplacées feront l’objet de traitements chirurgicaux le plus souvent par vis ou par plaques.
Les fractures les plus fréquentes des métacarpiens sont :
– Les fractures du col du 5e métacarpien.
– Les fractures de la base du 5e métacarpien, articulaires ou extra-articulaires, fracture de « baby-Benett ».
– Les fractures de la base du premier métacarpien, extra-articulaire ou articulaire, fracture de Bennett ou de Rolando.
Les fractures de phalanges :
Les phalanges sont les os de doigts, il existe 3 phalanges par doigt sauf pour le pouce qui ne présente que 2 phalanges.
Il existe une grande variété de fractures de phalanges, fermées (sans plaie cutanée), ouvertes (associé à une plaie, le plus souvent dorsales), articulaires ou extra-articulaires.
Leurs complications principales sont la raideur avec des doigts traumatisés qui ont du mal à retrouver toutes leurs mobilités.
Le traitement, qu’il soit chirurgical ou non chirurgical, aura pour principe de limiter au maximum la raideur et sera donc systématiquement associé à des soins de rééducation.
Les fractures de phalanges les plus fréquentes sont :
– Les fractures extra-articulaires de la base de la première phalange.
– Les fractures de la dernière phalange, le plus souvent ouvertes mais parfois fermées, qui surviennent le plus souvent dans les suites d’écrasement de l’extrémité digitale.
– Les fractures médio-diaphysaires des phalanges.
– Les fractures enfoncements articulaires de la base de la première phalange.
– Les fractures enfoncement de la base de la deuxième phalange.
– Les fractures uni-condyliennes de la première ou deuxième phalange.